Tout était normal au départ. Il était là bien avant moi, motivé à s’amuser comme jamais. J’ai gravement besoin de me détendre, n’arrêtait il pas de me dire pendant toute la journée. Mais, je n’aurais pas cru qu’il pensait à frapper aussi fort.
À mon arrivée, il était debout comme un gentil. Je nous ai fait amener trois chaises, un ami l’accompagnait. Bien installé, on essayait de se détendre alors que le premier DJ de la soirée essayait de lancer l’ambiance, mais le vibe n’était pas encore là.
Tout a commencé à dégénérer quand Fredomix toucha la platine. Il changea le cours des choses et a carrément mis le feu dans la salle.
– Diery, an n pran on gwo boutèy pou n ka f on sèl achte, lacha Ansky à mon grand étonnement, sachant que même une gorgée de bière le met habituellement dans les nuages.
Je réfléchis un instant à l’idée de boire du » Gwòg di « , que je déteste, comme unique boisson pour la soirée.
– » Men mwen p ap vin fè nwit lan ap bwè diven la non papa. Wonm oubyen Wiski « , précisai-je.
On se procura une bouteille et une boisson fraîche. Le mélange attenua le piment qui me déchire la gorge et l’estomac quand je goute au » Gwòg di « . (Comment peut-on trouver cela agréable ?) Certains disent que » Kleren gen gou sòs poul « . Dilué avec une boisson pour les mortels, c’était presque vrai.
Contrairement à ce qu’on pensait, après 2 tournées, à nous 3, la bouteille était mise k.o. Les problèmes venaient de commencer.
Diery Marcelin
Diery Marcelin, diplômé en Droit et finissant en Communication sociale, est un jeune entrepreneur et écrivain.
Il a un intérêt particulier pour la littérature, l’art et les affaires.